Le retour de Free


Il est de retour, et ça pourrait bien faire mal ! Xaviel Niel a signalé qu’il allait présenter une nouvelle offre Free d’ici peu. Et d’après lui, « ne devrait pas plaire » aux autres opérateurs… Pour l’instant, on ne peut que faire des suppositions, mais vu la propension de Free à jouer les trouble-fêtes, je suis curieux d »étudier cette nouvelle offre. Free s’est présenté en véritable libérateur, lors de son apparition dans le secteur de la téléphonie. Il suffit de se souvenir de son forfait téléphonique cette année-là : un abonnement 3G pour 20 euros par mois ! C’était à peine croyable : les opérateurs historiques n’offraient que des forfaits qui coûtaient une fortune ! Je me souviens qu’avant, ma femme payait presque 110 euros par mois pour avoir la 3G ! Xavier Niel n’a pas pris de gants, quand il a accusé les autres prenaient les clients pour des pigeons. Mais le terme me semble parfaitement indiqué, pour le coup : l’incroyable baisse des tarifs initiée par Free a trahi le fait que Bouygues et les autres se goinfraient depuis le début. C’est d’ailleurs pour cette raison que je suis resté chez Free. Il rencontre parfois des problèmes, et la concurrence présente désormais des offres assez prometteuses ; mais je refuserais d’aller chez ces opérateurs, en dépit de tous leurs efforts. Mes collègues trouvent mon raisonnement absurde ; pour eux, la fidélité n’est pas de mise : il faut seulement opter pour la meilleure offre. Mais la simple idée de choisir des opérateurs qui nous ont volés me déplaît. Il faut se rendre compte des sommes faramineuses dépensées en téléphonie, c’est vraiment incroyable : cela représente le prix d’une voiture ! Les coupables s’en sont bien sortis, au vu des sommes qu’ils ont accumulées.



Sur la Laponie


Récemment, ma femme et moi avons réalisé un voyage de groupe durant lequel nous avons rencontré plusieurs personnes. Nous sommes devenus très complices et sommes restés tous ensemble la plupart du temps. Pourtant, comme c’est souvent le cas quand on fait connaissance avec des inconnus, nous avons été plutôt déconcertés par la façon dont certaines personnes s’étaient apprêtées à ce voyage. C’est probablement dû au fait que nous sommes entraînés à nous débrouiller sans aide, mais les lacunes de certains nous ont semblé pour le moins étonnantes. Trois gosses sont en effet tombés malades, et leurs parents n’avaient absolument rien avec eux pour les soigner, à tel point que nous avons dû leur donner accès à notre trousse à pharmacie. A mes yeux, il existe deux choses primordiales que ma femme et moi avons appris sur la façon d’organiser au mieux sa pharmacie dès lors qu’on voyage avec des gamins. En ce qui concerne la trousse de soins, il ne faut bien entendu pas prendre avec soi tout et n’importe quoi, mais il ne faut pas mégoter sur les basiques. Les suppos sont commodes en cas de fièvre chez les enfants en bas âge, mais pas pour autant appropriés à la chaleur. Stockez-les dans un petit sachet. Cinq minutes avant utilisation, mettez le suppo encore dans son emballage sous de l’eau très froide. Il sera de cette façon assez solide pour être utilisé. Mais surtout, votre pharmacie doit être rangée de façon précise. Le mieux, c’est encore de faire deux sachets — un pour les adultes et un pour les enfants — groupés dans la même pochette, puisune autre trousse pour les produits d’usage couranttels que mercurochrome et pansements… Vous pouvez aussi conserver ces derniers dans votre trousse de toilette. Sinon, j’ai bien apprécié ce voyage de groupe. Je vous mets d’ailleurs en lien le site où nous avons déniché ce voyage de groupe. La destination est tout simplement superbe.En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste renommé de l’organisation du voyage entreprise en Laponie.



Le copinage politique


De Jack Lang à Ségolène Royal, en passant par Lionel Jospin, Elisabeth Borne n’a travaillé qu’au sein de cabinets ministériels de gauche. Réputée proche du PS, elle n’a toutefois jamais eu sa carte du parti. Elle est aujourd’hui membre de La République en Marche. Elisabeth Borne a fréquenté l’une des écoles françaises les plus prestigieuses. Elle est diplômée de la fameuse Polytechnique, corps des Ponts et Chaussées. Et a intégré à la sortie de l’école le ministère de l’Equipement, à la fin des années 1980. « Mon premier job a été de préparer un plan d’urgence pour les transports en Ile-de-France », a-t-elle raconté au « Monde ». Guillaume Pepy a été un temps le chef d’Elisabeth Borne. Alors que celle-ci était directrice de la stratégie de la SNCF, lui était alors le numéro 2 de la compagnie ferroviaire. Le rapport de force a depuis quelque peu changé. En janvier, Guillaume Pepy, désormais numéro 1 de la SNCF, s’est en effet vu convoqué par la ministre des Transports pour s’expliquer sur les multiples incidents intervenus à la SNCF ces derniers mois. Quelles relations entretiennent les deux dirigeants ? Cette fois, c’est leur popularité qui embellit. Le président et son Premier ministre sont à l’unisson et gagnent chacun 6 points. Ils capitalisent sur le succès du grand débat. Emmanuel Macron et dans une moindre mesure Edouard Philippe bénéficient à plein «du vu à la télé». Les membres de leur gouvernement voient aussi leur popularité boostée. 4) qui retrouve des couleurs notamment à droite. 3) ou encore François de Rugy, qui se sont tous peu ou prou fortement déployés dans les médias, profitent de l’embellie de l’exécutif. Cela ne lui était pas arrivé depuis belle lurette mais Laurent Wauquiez reprend des points dans cette enquête. 2 de janvier. Du coup, il remonte à 34% et réunit 72% des sympathisants LR derrière lui. Seuls François Baroin avec 85% de bonnes opinions auprès des LR et Nicolas Sarkozy (83%) font mieux que l’actuel président du parti. 5) dont l’air matois séduit de plus en plus à droite. Une concurrence nouvelle et supplémentaire dans un paysage de droite toujours aussi dévasté. La prime au plus populaire, au plus capé et au plus âgé. A 71 ans, Jean-Yves Le Drian incarne cette jonction entre l’ancien et le nouveau monde après laquelle court Emmanuel Macron en pleine reconquête de l’opinion. Pour la première fois, le patron de la diplomatie s’installe à la troisième place des personnalités politiques préférées des Français dans le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio. 3 points), le ministre des Affaires étrangères est le plus populaire du gouvernement. Il devance Edouard Philippe. 3). Autant dire que Jean-Yves Le Drian parvient sans tambour ni trompettes à incarner le parti de l’ordre et celui du dialogue. Habituellement taiseux, le Breton est sorti du bois dès le début de la crise des «gilets jaunes». Une première fois le 19 novembre pour prendre ses distances avec la hausse de la taxe carbone défendue mordicus par Edouard Philippe. Il récidivera le 9 décembre en appelant à un nouveau contrat social avant d’entonner l’air du sursaut républicain en janvier. Au passage, il se montre critique sur la méthode choisie pour réformer la fonction publique. Les Griveaux filent ensuite dans le Var pour une douzaine de jours. Une villa en bord de mer, avec famille et amis. Non loin du fort de Brégançon, résidence de villégiature du couple Macron. « Mais aucune visite n’est prévue, rigole notre interlocuteur. On reste de toute façon en contact avec le président via WhatsApp, même pendant les vacances. Benjamin Griveaux en convient, il ne pourra pas totalement débrancher. « Ma position fait que je dois être vigilant sur tous les sujets. Le droit à la déconnexion, je le prône pour les autres et je me l’applique assez peu », sourit-il. Si le ministre n’exclut pas un aller-retour à Paris en cas de catastrophe ou d’urgence (« J’espère qu’on n’aura pas de sujets canicule ou feux de forêt »), il compte toutefois profiter pleinement de son temps libre. Au programme, un peu d’effort : nage le matin avec masque et tuba, bateau avec les copains, footing avec Nirvana, The Doors, Kavinksy ou Polnareff dans les écouteurs. S’il est plutôt branché « rock à l’ancienne », cela ne l’empêchera pas d’aller voir Julien Clerc en concert à Ramatuelle le 8 août. Comment le candidat d’« En marche ! » a été entièrement fabriqué par des médias entre les mains du capital, et pourquoi il est encore temps de résister à ce coup de force. C’était à la fin de l’été dernier, je venais de rendre le manuscrit du « Monde libre ». Mon regard errait devant les images de BFM TV, dans les vestiges d’une canicule parisienne achevée il y a peu. C’est alors que je compris brutalement que l’année 2017 serait terrible, et que la présidentielle à venir ne ressemblerait à rien de ce que ce pays avait connu jusqu’ici. La scène, totalement surréaliste, m’est toujours restée en mémoire. De même que la surexcitation des commentateurs en plateau, chargés de faire mousser le non-événement, et de faire passer la dérisoire péripétie pour un événement susceptible de casser l’histoire du monde en deux. Ce jour-là, oui, j’eus le pressentiment que nous nous apprêtions à vivre une opération de propagande d’une dimension et d’une nature tout à fait inhabituelles. » par Vincent Bolloré avec les conséquences sinistres que l’on sait. Le père reconverti dans le nucléaire, la famille s’installe à la campagne, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Des parties de pêche et autres sorties champignons que raconte son frère, le ministre n’a aucun souvenir. «L’enfance, j’ai zappé.» Ce qui lui reste, ce sont les corvées de jardinage, la main leste et l’avarice du patriarche. Un «Géo Trouvetou monomaniaque» qui, malgré ses revenus confortables, se lève aux aurores pour faire la collecte des encombrants et collectionne les lave-vaisselle défectueux. La mère, femme au foyer, récure en rêvant à la piscine qu’ils pourraient faire creuser avec leurs économies. C’est une maison plongée dans la quasi-obscurité par les ampoules très basse tension, c’est l’absence de musique et de livres. «Il n’y avait rien, on ne dépensait pas. Et c’est comme ça qu’ils nous ont laissé plusieurs centaines de milliers d’euros à leur mort.» Aujourd’hui, le rejeton vit sans consulter ses relevés de compte et satisfait à ses désirs en attendant le coup de fil du banquier. Pour compenser la perte de recettes pour les collectivités, évaluée à une dizaine de milliards d’euros, Emmanuel Macron a promis, le 22 mars, devant l’Association des maires de France, un dégrèvement intégralement compensé. « J’en prends l’engagement devant vous », a-t-il affirmé, sous des huées de maires, qui ont du mal à y croire. On peut les comprendre. La mesure ne présente, a priori, aucune difficulté technique insurmontable. Mais elle est politiquement difficile à faire passer. Dès son annonce, des associations d’élus sont montées au créneau. L’autre motif d’opposition est technique. Remettre les services publics au service de tous les publics, c’est ce que propose Emmanuel Macron, misant sur l’élargissement des horaires d’ouverture des services publics en soirée et le samedi pour les adapter aux contraintes et aux besoins des usagers. Les collectivités n’ont pas attendu le candidat d’En marche ! Les bibliothèques ont ouvert le bal. Depuis avril 2016, une vingtaine de collectivités ont étendu leurs horaires d’ouverture en échange d’une hausse de la dotation globale de décentralisation. De son côté, le Défenseur des droits Jacques Toubon dénonce la réduction du délai de recours pour les déboutés du droit d’asile. La tension a par ailleurs gagné certains députés de La République en Marche. Face aux critiques au sein de ses rangs, la notion de « pays tiers sûr » a été abandonnée par le gouvernement le 20 décembre. Elle devait autoriser la France à renvoyer un migrant vers un pays non-européen par lequel il aurait fait escale. « La France ne doit plus être un de ces pays où les femmes ont peur. Déclarée « grande cause du quinquennat », l’égalité femmes-hommes a motivé une série d’annonces en novembre dernier. Deux mois après le scandale Weinstein, le chef de l’Etat a réaffirmé ses engagements pour l’éducation des plus jeunes, l’accompagnement des victimes et la répression des auteurs de violences. Dès cette année et dans toutes les écoles, Emmanuel Macron souhaite instaurer un module consacré à l’égalité femmes-hommes, tout en formant les enseignants à ce sujet. Autre « combat culturel », le président veut permettre au Conseil supérieur de l’audiovisuel de réguler certains contenus numériques, pornographiques notamment.



Du Porto au Bordeaux


Le vin de Porto tire son nom de la ville de Porto située dans la vallée du Douro au nord du Portugal. Les vins de Porto sont généralement fabriqués à partir d’une combinaison de cinq cépages différents: Touriga Nacional, Tinto Cao, Tina Barroca, Tinta Rozi et Touriga Fanacesas. Il a tendance à avoir une saveur beaucoup plus riche, plus sucrée et plus lourde que les autres vins. Il est généralement servi comme boisson avant ou après le dîner, car si sa saveur fruitée est riche, il se marie bien avec les desserts sucrés, le fromage, les noix, les fruits secs, le chocolat et d’autres aliments sucrés. Les vins de Porto sont confisqués, ce qui signifie que des spiritueux de raisins supplémentaires sont ajoutés au mélange pendant le traitement pour augmenter la teneur en alcool, ce qui le rend beaucoup plus alcoolisé que les autres vins. Il existe plusieurs classifications du porto et il est basé sur le processus de vieillissement. Le premier type de processus de vieillissement est appelé vieillissement réducteur. C’est à ce moment que les vins sont élevés dans de grandes cuves en bois scellées ou dans des bouteilles très peu exposées à l’oxygène. Les grandes cuves en bois ont une très petite surface pour le volume de vin impliqué, ce qui donne au vin sa couleur rouge vif et son goût fruité. Le deuxième type de processus de vieillissement est appelé vieillissement oxydatif. Les vins sont stockés dans des tonneaux plus petits dont la surface au volume est plus grande que dans les grands réservoirs en bois. Ce type de porto aura des nuances d’acajou et des goûts complexes. Les vins sont dégustés régulièrement pour déterminer l’effet du temps de vieillissement sur le vin. Port Rubis Le port de rubis est vieilli pendant au moins 2 ans dans de grandes cuves avant d’être mis en bouteille. Il a une couleur rouge riche et un goût fruité complet. Tawny Port Le porto fauve est vieilli pendant 2 ans dans les plus petits fûts puis mis en bouteille. Il a une couleur acajou profonde et un vin plus sec au goût de noisette. Port Tawny Vieilli Le vieux porto est généralement âgé de 10 ans, mais certains des animaux les plus chers sont âgés de plus de 40 ans. Port de Colheita Le port de Colheita est vieilli pendant au moins sept ans dans les tonneaux plus petits avant d’être mis en bouteille. Il n’utilise que des raisins d’une seule année de récolte et n’est pas mélangé avec des raisins récoltés d’autres années. L’étiquette aura l’année de la récolte. Port Blanc Le port blanc est vieilli pendant deux à trois ans dans des fûts puis mis en bouteille. Le goût peut varier de très doux à léger. C’est le type de port habituellement réservé à la boisson appelée Port Splash. Port en croûte Le port en croûte est un portique de rubis qui est vieilli pendant environ 3 ans en fût et termine ensuite le processus de vieillissement en bouteille. C’est un mélange de raisins de plusieurs années et il n’est pas filtré avant d’être mis en bouteille, ce qui explique pourquoi il contient des sédiments dans la bouteille. Single Quinta Port Le port de quinta unique est le port de Tawny qui utilise les raisins d’un seul vignoble et a été vieilli en fûts pendant 2 ans avant d’être mis en bouteille. Le vin est autorisé à vieillir dans la bouteille pendant cinq à cinquante ans de plus. Port Vintage Le porto vieilli est vieilli pendant deux ans dans de grandes cuves avant sa mise en bouteille, puis il est autorisé à vieillir pendant cinq à cinquante ans en bouteille. C’est l’un des vins les plus recherchés au monde et l’un des plus chers. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du site internet sur cette expérience de cours d’oenologie à Saint Emilion qui est très bien élaboré sur ce thème.



Mais Que Dit Vraiment La Loi ?


Où se dérouleront les funérailles de Cherif Chekatt, l’auteur présumé de la tuerie? Joint par téléphone ce mardi 18 décembre, Alain Fontanel, premier adjoint au maire de Strasbourg, indique qu’aucune démarche n’a pour le moment été entreprise par la famille de l’assaillant présumé auprès de la ville. « La demande peut être faite dans une autre ville ou même dans le pays d’origine, en l’occurrence l’Algérie », précise-t-il. Si Strasbourg est sollicitée, peut-elle s’opposer à l’inhumation de Cherif Chekatt ? Oui affirme l’élu, lorsqu’il y a un risque de trouble à l’ordre public. Les élus seraient d’ailleurs en train d’examiner les conditions d’un possible refus. « La sépulture du terroriste qui a attaqué notre ville n’a pas sa place à Strasbourg », explicite Alain Fontanel. Mais que dit vraiment la loi ? En théorie, c’est à la famille du défunt de choisir le lieu des funérailles. Selon l’article L2223-3 du code général des collectivités territoriales, trois possibilités existent pour être enterré sur une commune: il faut y avoir habité, y être décédé ou avoir une personne de sa famille y possédant une sépulture familiale. Et si la famille n’a pas les ressources financières nécessaires pour assurer les funérailles, c’est à la commune de les prendre en charge. Autrement dit, malgré une volonté de refus, les municipalités n’auraient pas vraiment le choix et seraient obligées d’accueillir la dépouille de quiconque y compris celle d’un terroriste. On se souvient qu’en 2015, le maire de Reims Arnaud Robinet s’était par exemple opposé à l’enterrement dans sa commune de Saïd Kouachi, un des auteurs de la tuerie de Charlie Hebdo avant de devoir s’y résigner. « J’ai refusé l’achat de concession, mais l’Etat m’a rappelé à mes obligations selon la législation », avait-t-il déclaré, à l’époque, à l’AFP. En 2012, les funérailles de Mohamed Merah avaient elles aussi suscité des tensions. Après un report et après que l’Algérie ait refusé l’embarquement du cercueil sur un avion de ligne au dernier moment, le suspense sur la destination finale de la dépouille avait duré une journée entière. Finalement, l’enterrement du tueur au scooter avait eu lieu dans la banlieue de Toulouse, sous très haute surveillance.



Conférence de Perpignan sur le financement de l’EI


Vendredi dernier, la direction m’a envoyé à Perpignan pour y suivre un colloque où j’ai eu l’occasion d’avoir une discussion très intéressante avec plusieurs participants sur l’EI, et en particulier sur les dernières vagues d’attentats ratés qui ont été perpétrés un peu partout dans le monde. Assez vite, je me suis rendu compte que mes interlocuteurs étaient très sombres quant à l’avenir. Ce qui m’a, je dois dire, un peu surpris. Car à mes yeux, la situation est globalement en train de s’améliorer : ces attentats sont en fait des signes positifs pour notre avenir. Pourquoi ? Parce que les récentes attaques font essentiellement preuve d’amateurisme. La menace n’est donc plus du fait de commandos expérimentés, pouvant mener à bien des attentats comme ceux du Bataclan. Aujourd’hui, ce sont davantage des personnes inexpérimentées qui veulent réaliser un bain de sang et faire la une des journaux. Il s’agit le plus souvent de gosses mal dans leur peau qui choisissent de résoudre leurs problèmes par le sang. Bien entendu, cela reste tout de même un gros problème. D’autant qu’avec ces nouvelles recrues, le nombre de terroristes susceptibles de nuire s’accroît considérablemnet : il n’est plus indispensable de partir en Syrie et de s’y entraîner des mois durant pour passer à l’acte ; n’importe quel clown peut être candidat au djihad. Cela dit, leur manque d’expérience fait qu’ils font bien moins de victimes, et ce même quand ils arrivent à leur objectif. Les initiatives locales n’ont en rien la force des attaques programmées depuis la Syrie. Mais surtout, cela nous apprend que l’EI décline véritablement, puisqu’il en est réduit à employer des apprentis pour inspirer la peur. Et selon moi, c’est vraiment un excellent présage pour la suite. L’Etat Islamique va probablement continuer à sévir, mais je crois que ce sont des années de vache maigre qui l’attendent. Toujours est-il que ce colloque donnait sérieusement à réfléchir. J’en profite pour vous mettre en lien l’agence qui s’en est chargée, car j’ai été littéralement bluffé par son sens du timing. Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture du site sur l’organisation de séminaire à Perpignan qui est très bien fait sur ce thème.



Le refus du vieillissement et la dépendance


Le refus du vieillissement par notre société comme par la médecine conduit souvent, via une surmédicalisation, à certaines situations de sur-fragilisation et de sur-vulnérabilisation. Ces situations font le lit de la dépendance. Le terme de dépendance est à comprendre dans le sens de l’apparition d’une série d’incapacités. C’est bien le sens que lui a donné la loi du 24 janvier 1997 dans son article N°2 sur la prestation spécifique dépendance: « la dépendance …. est définie comme l’état de la personne qui, nonobstant les soins qu’elle est susceptible de recevoir, a besoin d’être aidée pour l’accomplissement des actes essentiels de la vie, et/ou requiert une surveillance régulière ». Lorsque la dépendance est évaluée comme étant trop prévalente, elle conduit assez systématiquement à l’institutionnalisation de la personne âgée. L’appréciation de la dépendance est polluée par les limites financières des personnes concernées, limites rapidement atteintes lorsque les aides au maintien à domicile sont insuffisantes en nombre et en temps, voire inadaptées. Le consensus administratif et populaire pour le maintien à domicile du plus grand nombre et le sens essentiel de la loi ne suffisent pas à contrecarrer les effets pervers de cette appréciation finalement assez arbitraire. Ainsi, malgré le souhait réitéré, avec constance, par l’immense majorité des Français de pouvoir rester à domicile jusqu’à la fin naturelle de leur vie, et ce depuis très longtemps, même si la loi n° 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement apporte des améliorations évidentes en ce sens, il n’y a toujours pas, aujourd’hui en France, de véritable volonté politique pour une réelle mise en œuvre cohérente des aides nécessaires au maintien à domicile. Le plafonnement légal des plans d’aide APA empêche les équipes médico-sociales des conseils départementaux de proposer d’éventuelles dérogations qui permettraient dans certains cas un maintien à domicile souhaité. Paradoxalement il peut être observé que faute de moyens en personnels et des budgets y afférant, les bureaux d’aide sociale des collectivités territoriales ne peuvent fournir une prise en charge suffisante. Dans ce cas, malgré la réticence manifeste de la personne en cause il peut être décidé de la contraindre à quitter son domicile pour l’EHPAD. La conséquence pour la collectivité locale est une dépense d’aide sociale supérieure à ce qu’aurait coûté le versement de l’APA même majorée au-delà du plafond.



20 ans de Turboprop


Depuis 20 ans, l’avion Q400 a permis de développer de nouveaux marchés, de relier des villes mal desservies et de rendre possible un voyage aérien sûr et fiable, même dans les régions les plus reculées du monde. Un connecteur de personnes et un constructeur de réseau Relier les gens et les collectivités est ce que le Q400 fait de mieux, même dans les conditions les plus difficiles, des pistes de gravier étroites dans le nord du Québec glacial aux aéroports chauds et hauts en Afrique du Nord et en Asie. En conséquence, cet avion joue un rôle important dans les économies en développement et les communautés en croissance. Il rassemble les familles tout en soutenant la mobilité sociale et l’indépendance économique. Parce qu’il peut servir les marchés plus petits de manière efficace et rentable, avec une portée suffisante pour amener les passagers dans les capitales du monde; Les compagnies aériennes se sont appuyées sur le Q400 pour renforcer leurs réseaux au cours des deux dernières décennies. Un cheval de bataille moderne, fiable et confortable L’avion Q400 a été conçu comme un turbopropulseur moderne du XXIe siècle. Comme le suggère le Q (pour le calme), il est conçu pour offrir aux passagers une conduite sûre et confortable tout en respectant la paix des communautés voisines. C’est aussi un avion économe en carburant, ce qui en fait un choix respectueux de l’environnement. Mais le Q400 est également un outil de travail robuste et fiable, capable de répondre aux exigences élevées des compagnies aériennes régionales en matière de cycle et de vitesse. En conséquence, les opérateurs Q400 dans le monde ont atteint une fiabilité de répartition de 99,5% et des taux d’achèvement de 99,7%. Bombardier a vendu plus de 1 200 Q Series dans le monde, avec plus de 60 propriétaires et exploitants de Q400 dans plus de 90 pays. La flotte mondiale a enregistré 8 millions d’heures de vol et a transporté 500 millions de passagers vers leurs destinations confortablement, en toute sécurité et à temps. Retrouvez toutes les infos sur simulation de vol en suivant le lien.



Les grands sites naturels


Un grand site naturel n’est pas un espace ordinaire. C’est un espace remarquable, reconnu comme tel par l’État à travers le classement (issu de la loi de 1906 organisant la protection des sites et monuments naturels de caractère artistique dont les objectifs sont élargis par la loi de 1930 « à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque »), voire la labellisation « Grand site de France ». Cette dernière, aux origines assez complexes, couronne le processus de réhabilitation d’un site classé reconnu d’intérêt national, voire mondial, et mené dans le cadre d’une Opération Grand Site (OGS) dont les prémices remontent aux années 1970. L’un comme l’autre vise à protéger un espace dont la dimension patrimoniale est reconnue, en vue de sa transmission aux générations futures. Cependant, comment organiser la visite de ces hauts lieux patrimoniaux tout en conservant « l’esprit des lieux » ? La gestion des sites classés bénéficiant d’une forte notoriété a été assez vite confrontée à la nécessité de combiner la protection (interdiction générale de modifier l’aspect des lieux) et la valorisation de ces lieux singuliers, essentiels à l’économie touristique dans un contexte de plus en plus contraint (pressions locales pour urbaniser ou équiper le site, contestation de la protection de la part de certains acteurs, recul de l’agriculture et progression spontanée de la végétation modifiant substantiellement l’aspect des lieux, etc.). L’octroi du label « Grand Site de France » (créé en 2002 et intégré au Code de l’environnement depuis sa reconnaissance par la loi Grenelle 2, du 12 juillet 2012) est parfois venu récompenser des démarches partenariales de gestion des sites, intégrant ces deux volets. Le label est attribué pour une durée déterminée à la structure gestionnaire du site ; il est réservé à un site « classé de grande notoriété et de forte fréquentation » ; son attribution est subordonnée à la « mise en œuvre d’un projet de préservation, de gestion et de mise en valeur du site, répondant aux principes du développement durable » (Code de l’environnement, article L341-15-1). La dimension touristique constitue donc un critère déterminant de labellisation. Cependant, le tourisme lui-même est désormais marqué par des tensions reflétant un changement de paradigme. La mise en tourisme des patrimoines naturels met au jour des enjeux politiques et économiques autour des lieux convoités. Dans cette optique se pose de façon conjointe à l’innovation technologique ou touristique de gestion des flux et de leurs retombées économiques, sociales, environnementales, le problème de la gouvernance et notamment de l’anticipation dans des contextes variés de prise de décision par les décideurs.



Drogué au bitume


A chacun sa drogue. Personnellement, lorsque j’ai une baisse de moral, c’est tout simple : je taille la route. La plupart de mes amis ne comprennent pas cela, mais je vous promets que pour ceux qui aiment conduire, ça fait beaucoup de bien. Il y a quelques temps, par exemple, mon épouse et moi avons voulu partir en virée, suite à un enterrement. Je n’ai pas envie d’en parler, mais je dirai seulement que ça nous a sérieusement attristés. Afin de prendre du recul, nous avons donc pris la poudre d’escampette avec un road trip aux USA. Je ne sais pas pourquoi, mais conduire me détend toujours. Il me suffit de me mettre derrière un volant pour me sentir déjà mieux, plus détendu. En fait, c’est si bon qu’il m’arrive parfois d’imaginer comment serait ma vie si j’étais conducteur. Je sais que le travail ne doit pas être aussi féerique que je me plais à l’imaginer, mais ça me fait quand même rêver. C’est inexplicable : plus je passe de temps sur la route, et plus j’ai du mal à m’arrêter. Même lorsque j’ai des courbatures partout et que je suis vidé, je n’ai qu’une seule envie : continuer. Là où je remercie le ciel, c’est que ma femme adore elle aussi ces promenades. N’avoir rien à faire lui fait du bien, et elle aime que nous découvrions de nouveaux endroits, sans jamais savoir à l’avance où nous allons. Le moins qu’on puisse dire, c’est que nous faisons la paire ! Le plus laborieux, en définitive, c’est de s’arrêter : d’accepter de revenir. Dès que je roule, j’ai envie de partir toujours plus loin, jusqu’à ne plus voir aucun signe de la civilisation. En voiture, je comprends un peu mieux ces hommes qui sortent faire une course et ne sont toujours pas rentrés des années plus tard. Même sans arriver à de telles extrémités, je crois qu’il est nécessaire, de temps en temps, de partir à l’aventure, loin de chez soi. Si vous en avez un jour l’occasion, n’hésitez en tout cas pas à faire ce road trip aux USA. Je vous invite à jeter un oeil au site où je l’ai trouvé. Retrouvez plus de renseignements sur l’organisateur de road trip.

porsche (15)