20 ans de Turboprop


Depuis 20 ans, l’avion Q400 a permis de développer de nouveaux marchés, de relier des villes mal desservies et de rendre possible un voyage aérien sûr et fiable, même dans les régions les plus reculées du monde. Un connecteur de personnes et un constructeur de réseau Relier les gens et les collectivités est ce que le Q400 fait de mieux, même dans les conditions les plus difficiles, des pistes de gravier étroites dans le nord du Québec glacial aux aéroports chauds et hauts en Afrique du Nord et en Asie. En conséquence, cet avion joue un rôle important dans les économies en développement et les communautés en croissance. Il rassemble les familles tout en soutenant la mobilité sociale et l’indépendance économique. Parce qu’il peut servir les marchés plus petits de manière efficace et rentable, avec une portée suffisante pour amener les passagers dans les capitales du monde; Les compagnies aériennes se sont appuyées sur le Q400 pour renforcer leurs réseaux au cours des deux dernières décennies. Un cheval de bataille moderne, fiable et confortable L’avion Q400 a été conçu comme un turbopropulseur moderne du XXIe siècle. Comme le suggère le Q (pour le calme), il est conçu pour offrir aux passagers une conduite sûre et confortable tout en respectant la paix des communautés voisines. C’est aussi un avion économe en carburant, ce qui en fait un choix respectueux de l’environnement. Mais le Q400 est également un outil de travail robuste et fiable, capable de répondre aux exigences élevées des compagnies aériennes régionales en matière de cycle et de vitesse. En conséquence, les opérateurs Q400 dans le monde ont atteint une fiabilité de répartition de 99,5% et des taux d’achèvement de 99,7%. Bombardier a vendu plus de 1 200 Q Series dans le monde, avec plus de 60 propriétaires et exploitants de Q400 dans plus de 90 pays. La flotte mondiale a enregistré 8 millions d’heures de vol et a transporté 500 millions de passagers vers leurs destinations confortablement, en toute sécurité et à temps. Retrouvez toutes les infos sur simulation de vol en suivant le lien.



Les grands sites naturels


Un grand site naturel n’est pas un espace ordinaire. C’est un espace remarquable, reconnu comme tel par l’État à travers le classement (issu de la loi de 1906 organisant la protection des sites et monuments naturels de caractère artistique dont les objectifs sont élargis par la loi de 1930 « à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque »), voire la labellisation « Grand site de France ». Cette dernière, aux origines assez complexes, couronne le processus de réhabilitation d’un site classé reconnu d’intérêt national, voire mondial, et mené dans le cadre d’une Opération Grand Site (OGS) dont les prémices remontent aux années 1970. L’un comme l’autre vise à protéger un espace dont la dimension patrimoniale est reconnue, en vue de sa transmission aux générations futures. Cependant, comment organiser la visite de ces hauts lieux patrimoniaux tout en conservant « l’esprit des lieux » ? La gestion des sites classés bénéficiant d’une forte notoriété a été assez vite confrontée à la nécessité de combiner la protection (interdiction générale de modifier l’aspect des lieux) et la valorisation de ces lieux singuliers, essentiels à l’économie touristique dans un contexte de plus en plus contraint (pressions locales pour urbaniser ou équiper le site, contestation de la protection de la part de certains acteurs, recul de l’agriculture et progression spontanée de la végétation modifiant substantiellement l’aspect des lieux, etc.). L’octroi du label « Grand Site de France » (créé en 2002 et intégré au Code de l’environnement depuis sa reconnaissance par la loi Grenelle 2, du 12 juillet 2012) est parfois venu récompenser des démarches partenariales de gestion des sites, intégrant ces deux volets. Le label est attribué pour une durée déterminée à la structure gestionnaire du site ; il est réservé à un site « classé de grande notoriété et de forte fréquentation » ; son attribution est subordonnée à la « mise en œuvre d’un projet de préservation, de gestion et de mise en valeur du site, répondant aux principes du développement durable » (Code de l’environnement, article L341-15-1). La dimension touristique constitue donc un critère déterminant de labellisation. Cependant, le tourisme lui-même est désormais marqué par des tensions reflétant un changement de paradigme. La mise en tourisme des patrimoines naturels met au jour des enjeux politiques et économiques autour des lieux convoités. Dans cette optique se pose de façon conjointe à l’innovation technologique ou touristique de gestion des flux et de leurs retombées économiques, sociales, environnementales, le problème de la gouvernance et notamment de l’anticipation dans des contextes variés de prise de décision par les décideurs.