Imaginez la scène. Je suis convié à dîner chez des amis et je suis censé ramener autre chose que de la bière. Sauf que je suis loin d’être un oenologue et que du coup, je suis incapable de choisir. Je reste un temps fou en magasin à examiner chaque bouteille. Puis, une fois que je suis énervé, je prends un rouge au hasard dont le coût me paraît juste : c’est-à-dire, pas le rouge qui pique mais pas un Châteauneuf du Pape non plus. Bref, beaucoup de bruit pour rien. Dernièrement, pourtant, j’ai décidé de pallier à cette lacune en suivant un cours d’oenologie à Nice. Je ne savais pas vraiment comment se passaient de tels ateliers. J’appréhendais un peu d’être le seul bizut et de me coltiner des amateurs éclairés qui seraient des puits de science. Mais ma bonne étoile a fait que ça n’a pas été du tout le cas. Notre groupe était constitué d’hommes et femmes de tous âges, et surtout de tous niveaux. Mais un truc imprévu s’est passée, et c’est sur ce point que je voudrais insister. Si je m’y suis rendu, c’est avec l’intention d’apprendre quelques noms de vin de qualité. Mais finalement, j’ai surtout appris à apprécier véritablement le vin, et surtout à discerner les types de vin mon palais apprécient le plus. Nous avons eu droit à 5 vins de petits producteurs, et chacun d’eux était accompagné de charcuterie. Les goûts étaient étonnamment variés, et cela m’a permis de voir ce qui me plaisait vraiment. Depuis ce jour, lorsque je dois acheter un vin, je ne le fais plus en fonction de sa notoriété, mais sur des qualités que je veux y trouver. C’est tout de même fou, avec le recul, que j’aie pu acheter des vins non pour leur goût mais pour leur nom. Je vous mets un lien vers le site où j’ai trouvé ce cours d’oenologie, si vous avez comme moi de grosses lacunes à combler.
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