décembre 5th, 2017
Ah, la route. Peu d’endroits me procurent autant de plaisir. C’est un pur plaisir que de l’arpenter pendant des heures en voiture. Enfin, quand elle est déserte, évidemment. Ce qui est de plus en plus rarement le cas. En fait, de manière générale, on peut dire qu’il y a toujours un poids lourd ou un passant pour vous casser dans votre élan. Mais il existe heureusement des enclaves, des lieux bénis où la route est toujours déserte, et réservée rien qu’à vous. Et la semaine dernière, j’ai eu la chance d’en profiter, lors d’un stage de pilotage sur circuit fermé à Nice, sur une Ferrari Italia. Je ne suis pas près d’oublier cette expérience. Il y avait les prises de vitesse, bien sûr, particulièrement impressionnantes dès qu’on caresse l’accélérateur. Mais ce sont surtout les virages qui m’ont fait chavirer le coeur : sur un circuit de course, il n’y a en fait qu’une seule ligne droite ; tout le reste, ce ne sont que des virages. La ligne droite se traverse à grande vitesse, en un instant. Mais ce sont les virages qui sont les plus passionnantes. Il faut tout le temps jongler entre la pédale d’accélérateur et celle des freins pour bien négocier chacun d’entre eux (et certains sont particulièrement retors !). Si le premier tour est un peu galère (le temps de se repérer et de comprendre la topographie du terrain), le reste est un pur moment de bonheur. Assez rude, certes, et je le déconseille aux personnes qui aiment la tranquillité (je peux vous assurer que vers la fin, j’étais sur les rotules). Mais pour qui aime la conduite sportive, rien de tel n’arrive à la cheville de cette expérience. C’était bref, certes. Et j’ai eu des courbatures pendant une journée, je vous l’accorde. Mais qu’est-ce que cela, en comparaison de souvenirs que je garderai une vie entière ? Si vous êtes vous aussi en manque d’adrénaline, je vous mets le lien vers le site par lequel je suis passé pour ce stage de pilotage à Nice. A bord d’une Ferrari Italia, je vous assure que vous retrouverez le plaisir de la route ! Je vous laisse le lien vers le site spécialiste du stage de pilotage Ferrari.
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décembre 4th, 2017
La réserve de Tianmushan est une zone de 42,84 km2 établie en 1986 pour protéger l’écosystème de la forêt primitive du sud-est de la Chine. Elle a été reconnue réserve internationale de biosphère en 1996 dans le cadre du programme sur l’homme et la biosphère de l’UNESCO. La flore et la faune exceptionnelles, ainsi que les attractions culturelles, ont attiré de plus en plus de visiteurs au fil des années, de 29.650 en 1987 à 52.160 en 1998. La zone ouverte aux visiteurs à l’intérieur de la réserve est relativement petite, composée de deux pistes de 6km et 8km chacune. Etant donnés la capacité environnementale limitée de la zone et les taux élevés de visite, la gestion de l’activité touristique est considérée comme un enjeu très important. Un programme de gestion environnementale a été mis en place suivant le modèle pressionréaction. Selon ce modèle, les indicateurs sont classés selon qu’ils sont des indicateurs de pression, d’état ou de réponse. Quarante-cinq indicateurs ont été développés et regroupés selon trois catégories: environnement naturel local, installations artificielles et environnement social et économique. Parmi les quarante-cinq indicateurs, onze étaient des indicateurs d’état qui ont contrôlé l’état des destinations touristiques, facteurs essentiels pour déterminer une quelconque expansion du développement du tourisme dans la réserve. Quatorze indicateurs de pression ont été développés pour contrôler l’impact des activités touristiques sur l’environnement, et l’efficacité des mesures de gestion pour protéger l’environnement touristique. Les dix indicateurs de réponse comprenaient des mesures, des réglementations et des normes utilisées par les gestionnaires pour contrôler et prévenir la dégradation de l’environnement touristique. Le programme de gestion environnementale incluait la réserve ainsi que les communautés voisines affectées par les activités touristiques. Le programme a intégré l’influence des activités touristiques sur l’écosystème dans son ensemble, en incluant les zones en dehors des limites de la réserve. La destruction de la végétation par les randonneurs et les pénuries d’approvisionnement en eau étaient les deux enjeux majeurs de la restriction du développement touristique. L’utilisation du modèle pression-réponse dans la réserve naturelle de Tianmushan montre que les indicateurs peuvent servir au suivi des pressions causées par le tourisme et de l’efficacité des réponses pour tenter d’atteindre un tourisme durable.
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