La transmission d’informations


Au stade de la consultation en amont, le promoteur doit démontrer son ouverture à concevoir et modifier le projet afin de répondre aux besoins de la communauté. Bien qu’il n’ait pas encore élaboré de plans détaillés ni de devis définitifs, il devrait donc être en mesure d’expliquer ses objectifs à la communauté et de fournir un maximum de documentation pertinente à son projet, incluant des comparables, des statistiques sur le secteur, sur d’autres projets similaires et des références concernant les technologies utilisées. Le promoteur devrait également être en mesure de démontrer les avantages du projet, les limites et enjeux du marché et de répondre aux questions les plus prévisibles, incluant les questions concernant les répercussions et les risques habituels de ce type de projet. Un document sous forme de questions/réponses pourrait être préparé et rendu disponible via divers médias. Le promoteur peut dès lors informer les parties prenantes que l’évaluation des risques et des impacts spécifiques au projet fera l’objet d’une évaluation plus en profondeur et d’une consultation. De plus, le porte-parole devrait être épaulé d’une équipe de professionnels crédibles qui pourront contribuer à répondre aux questions et à intégrer les préoccupations exprimées par rapport au projet.




Il est des choses auxquelles on est si habitué qu’on finit par ne plus les voir. Le monde, par exemple. Au quotidien, il se réduit à un espace vide entre les destinations que sont la maison, le travail, le supermarché, et la Poste… Mais je pense qu’il est bon par moment renouer avec lui. Ce que j’ai fait dernièrement, lors d’un vol en hélico à l’Ile de Ré. En suivant les recommandations de John Keating, je me suis élevé pour découvrir notre petite Terre sous un angle. A 500 mètres d’altitude, j’ai pu voir des paysages. Mais ce n’est pas là, selon moi, qu’était l’intérêt de l’expérience. Son plus grand intérêt résidait selon moi dans le changement de point de vue. Et je ne parle pas ici de prendre physiquement de l’altitude. Au quotidien, on croit que l’humanité représente tout, et qu’on est soi-même très importants. Néanmoins, il suffit de contempler le monde d’en haut pour voir combien nos existences sont risibles.
Un vol à bord d’un hélico est assez différent d’un vol classique. L’engin décolle à partir d’une position fixe : le départ se fait donc sereinement. Par contre, une fois en altitude, les sensations sont plus fortes qu’à bord d’un avion : l’hélico s’incline vers l’avant pour avancer, l’on ressent dans son corps chaque inclinaison de l’appareil. Mais rien de douloureux ni de vraiment effrayant : c’est juste insolite. A quelques centaines de mètres d’altitude, ces routes et ces buildings qui m’avaient paru si grands lorsque j’étais au sol, apparaissaient comme un décor de jouets. J’ai réalisé que tout ce décor qui fait notre quotidien n’est en définitive qu’un grain de poussière dans l’immensité du monde. Et que nous ne sommes nous aussi que des grains de poussière, vivant le temps d’une fraction de seconde par rapport à l’univers. C’est une chose que je savais déjà, au fond, mais il n’y a aucun rapport entre le fait de savoir tout ça et le fait de le sentir. On sait aujourd’hui que l’homme n’est pas au centre du monde. Mais au jour le jour, nous sommes toujours convaincus d’être le centre de tout. C’est une incroyable expérience que de s’extraire de soi et de prendre conscience de tout ça. Si vous vous vous tâtez pour faire un vol en hélicoptère, ne vous focalisez pas sur le fait de faire de belles photos pour votre Twitter. Emerveillez-vous plutôt de ressentir combien le monde est grand, et combien nous sommes petits ! Pour ceux qui veulent voir le monde depuis le perchoir d’un ange, voici le lien vers mon baptême de l’air. Retrouvez toutes les infos sur cette activité de baptême en hélicoptère à l’île de Ré en suivant le lien.

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